zefreidz
Brûle fils de pute, brûuuule

Légende
Balance ton porc
le 23/10/2017 12:53
Je suis le seul à trouver ça malsain cet appel à la délation et au lynchage publique?
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Sly21
le 24/10/2017 16:54
Citation :
L'intérêt de cette vidéo c'est la synthèse et donc la vulgarisation tellement simple que même un singe peu pas te dire qu'on est en démocratie.


:O
T'as oublié que c'est ce que martèle Darkent à longueur de post ?
Choqué du racisme.
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 24/10/2017 17:17
Dans la classification actuelle les humains sont des singes. Il faut le savoir.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Simiiformes
laquatus
Oswald Chesterfield Cobblepot

Légende
le 24/10/2017 17:20
Citation :
On appel ça comment l'art de lancer des accusations sans preuve?


Mec t'es un conspirationniste, déjà de base t'es pas crédible.

Et comme dirait toi, j'accuse pas, je donne mon avis ;)
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 24/10/2017 17:25
Tu n'as pas d'argument et tu fais de l'ad hominem, déjà de base t'es pas crédible.
laquatus
Oswald Chesterfield Cobblepot

Légende
le 24/10/2017 17:37
Ah non mais moi je ne reste pas faire la conversation, j'lance mon truc et je me casse ^^

Ici si t'es pas en mesure de poser un pavé de 15 lignes pour argumenter un truc, t'es pas crédible, moi je m'en branle, je cherche pas a avoir raison :)

Les femmes sont maltraités, oui, faudrait faire plus, oui, c'est compliqué, oui, ça se fera demain, non, ça va faire avancer les choses, oui, ça pourrait être mieux fait, oui, mais c'est comme ça.
Jericho
Bretagne
Légende
le 24/10/2017 17:51
Mais sérieusement, tu en as pas marre de digresser sans arrêt et de prêter à tes interlocuteurs des mots ou des intentions qui ne sont pas les leurs (je passe outre les attaques ad hominem concernant la qualité de mon éducation ou mes capacités de compréhension, c'est trop choupi :) )? A quel moment tu lis que je cautionne ce que tu nommes un « appel à la dénonciation hors cadre judiciaire » ? Nulle part. Donc de deux choses l’une. Soit tu ne sais pas lire. Sois tu sais parfaitement lire, et tu es de mauvaise fois.
Donc je reprends tes propos :
- Le sujet c'est pas "les femmes ci, les femmes ça", le système il dysfonctionne pour tout le monde.
- Les agressions touchent tout le monde, des enfants aux vieillards, de tous les sexes et de toutes les couleurs.
- C'est regarder les choses par le petit bout de la lorgnette états-unienne que de diviser la population sur ces sujets en sous-catégories, alors qu'elles sont toutes concernées sans exception.
- régleront les problèmes qui se posent dans les autres cas d'agressions (qui sont eux aussi bien réels, et qui ont la même origine).

Et donc bien sûr, la réponse, pour le sujet #balancetonporc, est exactement l’inverse. Il s’agit des agressions et des harcèlements que subiraient les femmes (note l’emploi du conditionnel MaDuDu). #balancetonporc, ce n’est pas la dénonciation du harcèlement et des agressions que subiraient (note encore l’emploi du conditionnel MaDuDu) les musulmans, les gays, les habitants des quartiers riches, les agriculteurs, les collégiens introvertis, etc. D’accord ? Ce n’est pas catégoriser la population avec des petites cases, c’est simplement qu’une agression ou un harcèlement, que tu le veuilles ou non, il découle d’une mécanique spécifique, comme dit plus haut. Tu comprends ? Tu vois la nuance, par exemple et sans prétendre qu’il s’agisse d’une réalité, entre le harcèlement ou les agressions que pourraient subir des enfants un peu différents dans une école, ce que peut subir une personne issu de l’immigration évoluant dans un milieu xénophobe, ou des chinois à paris victimes d’agression ? Tu affirmes que l’origine est toujours la même franchement ? C’est un péremptoire. Bref, c’est un point qui m’a fait réagit.

Deuxième point. Un des caractères de ce phénomène, outre son ampleur et son aspect sociétal, c’est qu’il se répand via les réseaux sociaux, quand le bon sens voudrait qu’il se fasse dans le cadre d’un système judiciaire.
Or toi, comme moi, nous avons conscience que ce système est défaillant :
Me citant :
- que le système judiciaire semble encore et toujours à bout de souffle
Te citant :
- le système judiciaire français dysfonctionne aujourd'hui pour absolument tout le monde

Dans tous les cas, que le système judiciaire dysfonctionne pour tout le monde sans exception comme tu le prétends, ou qu’il soit dysfonctionnel pour des fait de sociétés particuliers (comme les agressions et harcèlements sexuelles envers les femmes selon les aficionados de #balancetonporc), il y a quand même une contradiction dans ton raisonnement : en effet, niant le caractère spécifique des agressions dont seraient victime les femmes (note l’emploi du conditionnel MaDuDu) et voyant un système judiciaire complètement défaillant, tu fustiges quand même que des femmes puissent se tourner vers #balancetonporc ou #metoo plutôt que vers un commissariat de quartier, au prétexte que ça sort du cadre légal. Mais ça ne t’empêche pas d’espérer voir ce débat porté sur la place public. Du grand art.

Citation :
Et comment peut-on distinguer ce qui relève de la calomnie de ce qui relève du fait documenté, établi sur des choses solides ? Tu vas faire un sondage ?
Pour faire ça il faut une institution constituée pour ça, et ça s'appelle la Justice. Est-ce que tu comprends ça, ou est-ce que tu ne le comprends pas ?


Un fait documenté s’appuie, par exemple, sur une étude statistique, menée, par exemple, dans le cadre de travaux universitaires, qu’il serait bon de lire, par exemple. Mais libre à toi de spéculer sur la proportion d’affabulatrices sur le net et sur l’impact qu’aura un phénomène tel que #balancetonporc la dessus. Moi je ne spécule pas, je préfère observer les changements de position des uns et des autres selon qu'un #balancetonmachin dénonce tel ou tel phénomène. C'est tout.
Quant à la Justice, et puisque le point goodwin a été brandit dès le début, la délation sous Vichy, s’est faite dans un cadre légal auprès de services spécialisés, et encouragé par le régime de Vichy. Même lors de l’épuration, sous le gouvernement de Gaulle ou en Italie, les dénonciations ont été la base de nombreux procès. Est-ce moins moyenâgeux que les dénonciations hors cadre légal ? La Justice c’est quoi ? La justice n’est pas une valeur morale supérieure, c’est un outil, dysfonctionnel en France visiblement, et qui permet, notamment, de faire les pires crasses selon qui la dirige. Quoi que, même pas besoin qu'une caste tienne de main de fer le système judiciaire (tout le monde sait que la justice française est bolchévique *sarcasm)… En effet, Marcel, qui déteste son voisin RMIste parce qu’il ne tond la pelouse de sa maisonnette HLM et que ça fait tâche dans le lotissement, a dénoncé ce dernier pour fraude à la CAF. Marcel (basé sur un fait réel, les noms des protagonistes ont été modifiés par la rédaction) est content, il s’est bien vengé et il espère que la CAF trouvera en plus une irrégularité, histoire de bien foutre le voisin dans la merde. Le cadre légal, c’est le nec-plus-ultra.
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 24/10/2017 18:21
Citation :
Un fait documenté s’appuie, par exemple, sur une étude statistique, menée, par exemple, dans le cadre de travaux universitaires, qu’il serait bon de lire, par exemple. Mais libre à toi de spéculer sur la proportion d’affabulatrices sur le net et sur l’impact qu’aura un phénomène tel que #balancetonporc la dessus. Moi je ne spécule pas, je préfère observer les changements de position des uns et des autres selon qu'un #balancetonmachin dénonce tel ou tel phénomène. C'est tout.


Je me répète : qui va décider que ça c'est un cas de calomnie, et que ça c'est un cas de harcélement ? Parce que faire des statistiques c'est bien mais il faut des données, et en l'occurrence sur quelle base tu vas statuer que tel cas va dans tel case et tel autre ailleurs ?

Je me répète : c'est la Justice seule qui est constituée pour le faire, ces dénonciations faites sur les réseaux sociaux n'ont aucun fondement vérifiable. Sauf qu'elles servent déjà à salir des réputations, comme s'il s'agissait de choses vérifiées et sérieuses : en l'état ceux qui justifient ces comportements soutiennent les procédés de la calomnie la plus dégueulasse.

Citation :
A quel moment tu lis que je cautionne ce que tu nommes un « appel à la dénonciation hors cadre judiciaire » ? Nulle part. Donc de deux choses l’une. Soit tu ne sais pas lire. Sois tu sais parfaitement lire, et tu es de mauvaise fois.


Tu as commencé par prendre pour argent comptant les ragots de ce truc en le présentant comme ta source pour justifier que les agressions sexuelles touchent surtout les femmes :

toi a écrit :
Les agressions sexuelles (le sujet du topic avec #balancetonporc) concernent ultra majoritairement les femmes, et sont à presque 100% du fait des hommes.
Non, le problème ne touche pas tout le monde, et oui, le sujet c’est bien le peu de valeur supposément accordé à une agression sexuelle dans le système judiciaire et plus généralement au sein de la société.


Tu as relativisé la dangerosité du procédé, comme s'il s'agissait d'un truc normal :

toi a écrit :
Et ce qui est inquiétant, finalement, ce n'est pas que des affabulatrices pourraient se glisser dans le lot, c'est plutôt :
[...]


toi a écrit :
Est-ce que ce phénomène #balancetonporc va entraîner inévitablement une cohorte de dindes qui vont profiter de l’instant pour calomnier ou pas ?
Pour ma part, je le redis, #balancetonporc n’est pas une nouveauté. La calomnie sur le net n’a pas attendue Weinstein. Par contre, les réactions épidermiques que ça déclenche chez certains, c’est assez révélateur.


À aucun moment tu ne t'es montré critique sur la forme de ces dénonciations, et tu as même commencé par t'appuyer dessus ... donc oui tu as cautionné ce que j'appelle un "appel à la dénonciation calomnieuse".

Citation :
tu fustiges quand même que des femmes puissent se tourner vers #balancetonporc ou #metoo plutôt que vers un commissariat de quartier, au prétexte que ça sort du cadre légal. Mais ça ne t’empêche pas d’espérer voir ce débat porté sur la place public. Du grand art.


Je conteste le procédé en effet, car il ne résoudra absolument rien. Ce n'est pas s'éloignant des principes qui devraient régler la Justice que l'on la sert, c'est exactement le contraire.

Il faut au contraire revendiquer les principes sur lesquels la Justice devrait se régler si on veut qu'elle se réforme dans le bon sens. Rien ne pourra jamais remplacer cette institution, la justice rendue dans la rue ou par voie de presse ce n'est pas la Justice, ça ne la sert pas, et ça ne sert pas les victimes des manques dont souffre cette institution en France.

Le problème des agressions sexuelles est un cas parmi d'autres, il ne sera pas réglé indépendamment des autres. Là comme ailleurs plutôt que de diviser le peuple sur des différences "sociétales" nous avons besoin d'une unité nationale solide pour obtenir gain de cause auprès des enfoirés qui détruisent la France, c'est-à-dire nos femmes, nos hommes, nos enfants, nos institutions, notre patrimoine, notre économie, etc.
Birdish
Charlot de Feu

le 24/10/2017 18:45
Sinon tout ça c'est quand même surtout à la base du sale spécisme anti-cochon domestique et c'est scandaleux que tout le monde s'en branle !

#Grouik !
tatanka
Apôtre de la justice

Minotaure
le 24/10/2017 19:42
Mec t'es un conspirationniste, déjà de base t'es pas crédible.

Merci pour cette étiquette.

Sinon les conspirations ça n'existe pas, c'est ça?

Et ceux qui en parlent sont donc d'office "pas crédible".

Pas de problème, tu as ta manière de disqualifier l'information, et j'ai la mienne.
ZeSword
Bruxelles, Belgique

AVATAR
On va faire un parallèle
le 24/10/2017 19:52
Puisque le point Godwin a été atteint depuis longtemps, je vais donner un autre exemple. J'aimerais avoir vos avis sur ce fait très similaire.

Or donc, au début des années 1980, après plus de 60 ans de batailles "pour rien" (s'il y avait eu des mot-dièses à l'époque, ça aurait été pour #osef), une branche armée extrémiste arménienne perpètre un attentat dans un aéroport, en France. Évidemment aux guichets d'une compagnie turque. Vous avez compris, une minorité d'excités du bulbe a préféré commettre un acte ô combien horrible (se venger d'un génocide avec un acte terroriste, ça va faire avancer la justice c'est sûr).

https://fr.wikipedia.org/wiki/Attentat_du_15_juillet_1983_%C3%A0_Orly

Force est de constater que, après 60 ans d'agitation des bras inutiles, cet unique acte a remis le génocide arménien dans le débat public.

Pour être clair (je l'ai été dès le début en citant le canard enchaîné avec lequel j'étais d'accord, mais apparemment MaDuDu trouve que je ne suis pas clair) : le procédé de la branche armée arménienne était abject, et jamais ils n'auraient dû faire ça. Le procédé de dénonciation via mot-dièse n'est pas tout à fait comparable, mais j'en pense la même chose, juste un cran en-dessous.

Sauf que, dans les deux cas, malgré tout un tas de choses essayées, rien n'avance. Denis Baupin ? Faits prescrits. Bernard Preynat ? "Clause humanitaire" dirait Poutou. Le débat se lance : faut-il prescrire de telles choses ? Quand t'as été violé à 8 ans en tant qu'enfant de choeur, que t'oses rien dires à cause des parents tout ça, et que tu oses finalement des années plus tard, et que le mec ne risque rien ? Vous n'avez peut-être pas suivi, mais il y a eu à un moment donné un vide juridique à cause du changement de délai de prescription... On peut faire le parallèle avec François Fillon, c'est du pareil au même, ils voulaient faire une loi qui mettait pile la barre pour qu'il y ait prescription pour ses petits agissements.

Quand rien n'avance, et qu'on a été complètement meurtri, doit-on rester sagement chez soi et se dire, comme MaDuDu, que "ah bah y'en a d'autres comme moi pour qui la justice ne fonctionne pas bien, tant pis" ? N'y aurait-il pas, peut-être, des cas extrêmes (génocide, viol...) pour lesquels il faudrait que, précisément, la justice ne dysfonctionne pas ? Je ne connais pas vos vies, mais moi je peux dire que je n'ai jamais été ennuyé par ce genre de choses. Mais si ça m'était arrivé, je détesterai qu'on me demande de vouloir bien gentiment rester chez moi et de bien la fermer, parce que tant pis, la justice ne fonctionne pas, et c'est comme ça.

Sur d'autres sujets, il y a des choses que je trouve "dégueulasses" (test ADN pour retrouver le voleur de scooter du fils de Nicolas Sarkozy, alors qu'on refuse ce test trop coûteux pour des cas pour lesquels il serait bien plus utile...), des tas de relaxes parce que les gens peuvent se trouver des avocats à je ne sais pas combien qui vont trouver une faille là où les gens qui passent en comparution immédiate se prennent des peines avant d'avoir le temps de dire ouf... Tout ça, ce sont des dysfonctionnements... Mais ce n'est *rien* à côté de ne pas voir justice faite quand un "porc" a flingué ta vie...

Je suis d'accord que la fin ne justifie pas les moyens, et que ce procédé est dégueulasse. D'un autre côté, il aura eu le mérite qu'on parle de ce sujet. Si ça peut contribuer à faire avancer les choses du bon côté, alors je crois que l'histoire retiendra cela, et ne retiendra pas les quelques cas isolés où ça a penché dans le mauvais sens (parce que je crois que, pour le coup, il y avait des tas de cas qui penchaient dans le mauvais sens, de l'autre côté, depuis des années et des années... sans que personne ne trouve rien à y redire à part les victimes...)
Jericho
Bretagne
Légende
le 24/10/2017 20:04
Citation :
Tu as commencé par prendre pour argent comptant les ragots de ce truc en le présentant comme ta source pour justifier que les agressions sexuelles touchent surtout les femmes


En fait, je ne prends pas le truc comme une source, les sources, elles existent, ce sont des statistiques qui sont bien antérieures à #balancetonporc.
A titre d’exemple : http://stop-violences-femmes.gouv.fr/IMG/pdf/Lettre_ONVF_8_-_Violences...
"Sur un an, de novembre 2014 à octobre 2015, 31 825 faits de violences sexuelles ont été recensés par les forces de sécurité en France métropolitaine . Dans 85% des cas, la victime est une femme majeure ou mineure (72 873 faits). Les viols représentent 38% des faits de violences sexuelles constatés par les forces de sécurité."
Pour aller plus loin :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/1280920
https://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/atoms/files/ddd_...
Après, on peut discuter de la véracité de ces stats comme l'a initié Tatanka. Ou définir ce que regroupe #balancetonporc : agression des femmes en générale ? agression dans le cadre du travail ? dénonciation du peu d'importance supposément accordée à ce type d'agression ?
Mais à aucun moment, je dis prendre pour source les choses racontées sur les réseaux sociaux. Tu mens.

Citation :
À aucun moment tu ne t'es montré critique sur la forme de ces dénonciations, et tu as même commencé par t'appuyer dessus ... donc oui tu as cautionné ce que j'appelle un "appel à la dénonciation calomnieuse".


Ces formes de dénonciations n’étant pas nouvelles, je ne vois pas l’intérêt de monter au créneau aujourd’hui, comme si c’était une nouveauté, et il me semble pourtant avoir parlé de dérives. Et oui, j’assume parfaitement trouver plus d’intérêt dans les réactions que suscitent ce phénomène, que par le procédé en lui-même, puisqu’il est déjà familier. Je ne pratique pas l’hypocrisie. De la même manière, je ne me suis pas appuyé sur #balancetonporc, voir au-dessus. Si ça te suffit pour m’accuser de cautionner tout ça, grand bien te fasse. Selon moi, tu prouves encore que la pertinence de tes propos est très limitée, et basée sur l’affect. Bien, maintenant que j’ai pu me justifier de ton procès d’intention et dissiper un vilain mensonge, on peut retourner au sujet.

Citation :
Je conteste le procédé en effet, car il ne résoudra absolument rien. Ce n'est pas s'éloignant des principes qui devraient régler la Justice que l'on la sert, c'est exactement le contraire.
Il faut au contraire revendiquer les principes sur lesquels la Justice devrait se régler si on veut qu'elle se réforme dans le bon sens. Rien ne pourra jamais remplacer cette institution, la justice rendue dans la rue ou par voie de presse ce n'est pas la Justice, ça ne la sert pas, et ça ne sert pas les victimes des manques dont souffre cette institution en France.
Le problème des agressions sexuelles est un cas parmi d'autres, il ne sera pas réglé indépendamment des autres. Là comme ailleurs plutôt que de diviser le peuple sur des différences "sociétales" nous avons besoin d'une unité nationale solide pour obtenir gain de cause auprès des enfoirés qui détruisent la France, c'est-à-dire nos femmes, nos hommes, nos enfants, nos institutions, notre patrimoine, notre économie, etc.


Blablabla. Discours creux et pontifiant, où tu ne réponds à la contradiction que j’ai relevé dans ton propos. Je t’invite donc à te rendre au commissariat de ton quartier pour dénoncer dans le cadre légal le dysfonctionnement du système judiciaire français. Pour le reste, on a bien saisi que tu accuses l’affaire #balancetonporc d’être une démarche, volontaire ou non, pour diviser le peuple, et que tu affirmes les agressions sont toutes mêmes (pourtant il existe bien en droit pénal des agressions à caractère raciste, et des agressions à caractère sexuel). Peux-tu étayer ce propos d'ailleurs ? Par exemple, le sexe, l’origine sociale ou l’origine ethnique d’une victime d’harcèlement ou d’agression ne rentre pas en ligne de compte parce que patati patata ?

Citation :
Je me répète : qui va décider que ça c'est un cas de calomnie, et que ça c'est un cas de harcélement ? Parce que faire des statistiques c'est bien mais il faut des données, et en l'occurrence sur quelle base tu vas statuer que tel cas va dans tel case et tel autre ailleurs ?


La calomnie et le harcèlement ayant une définition judiciaire, les statistiques se basent donc sur cette définition, sur les rapports d’Etats, et sur les enquêtes privées, dans la mesure où il est clair, quel que soit le sujet, que toutes les affaires d’agressions ou d'harcèlement, par exemple, ne finissent pas nécessairement en justice. Donc, pour revenir à nos moutons, puisque la crainte des effets de bords semble être l’un de tes leitmotivs, sur quoi te bases tu ?
Jel Fi

le 24/10/2017 21:47
Tatanka, j'avais pas vu ton message. Le problème c'est que t'es pas banquier, donc forcément t'as une image de ce que fait une banque de fausse, car les banquiers sont des merdes en ce qui concerne la com et la vulgarisation. On en rediscutera sur un topic plus cohérent.
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 24/10/2017 23:38
Citation :
Ces formes de dénonciations n’étant pas nouvelles, je ne vois pas l’intérêt de monter au créneau aujourd’hui, comme si c’était une nouveauté, et il me semble pourtant avoir parlé de dérives. Et oui, j’assume parfaitement trouver plus d’intérêt dans les réactions que suscitent ce phénomène, que par le procédé en lui-même, puisqu’il est déjà familier. Je ne pratique pas l’hypocrisie.


Parce que tu en as l'habitude (c'est pas mon cas) tu trouves hypocrite de dénoncer ce mode de dénonciation ?

Donc quand tu auras l'habitude de voir les gens mourir de faim dans la rue tu trouveras hypocrite de le dénoncer ?

Ha, et comme on a l'habitude d'entendre parler de violences contre les femmes il faudrait aussi arrêter de le dénoncer, c'est trop d'hypocrisie. Non ?

Bah non.

Citation :
Discours creux et pontifiant, où tu ne réponds à la contradiction que j’ai relevé dans ton propos. Je t’invite donc à te rendre au commissariat de ton quartier pour dénoncer dans le cadre légal le dysfonctionnement du système judiciaire français.


À titre collectif nous devons exiger un système judiciaire fonctionnel, je maintiens qu'il s'agit de la seule revendication constructive. Adopter des pratiques contre-productives ne réglera pas le fond du problème, qui est le dysfonctionnement de la Justice.

Citation :
La calomnie et le harcèlement ayant une définition judiciaire, les statistiques se basent donc sur cette définition, sur les rapports d’Etats, et sur les enquêtes privées, dans la mesure où il est clair, quel que soit le sujet, que toutes les affaires d’agressions ou d'harcèlement, par exemple, ne finissent pas nécessairement en justice. Donc, pour revenir à nos moutons, puisque la crainte des effets de bords semble être l’un de tes leitmotivs, sur quoi te bases tu ?


Tu m'as demandé des statistiques sur la véracité des dénonciations sauvages des "réseaux sociaux", ne change pas de sujet. Je t'avais justement répondu que ces dénonciations n'ont aucune fiabilité et que la seule institution légitime pour en juger c'est la Justice.

Citation :
Par exemple, le sexe, l’origine sociale ou l’origine ethnique d’une victime d’harcèlement ou d’agression ne rentre pas en ligne de compte parce que patati patata ?


Nous sommes tous citoyens français, il n'existe pas un droit pour "les noirs", un droit pour "les blancs", un droit pour les femmes, un droit pour les hommes, etc.

Lorsque les institutions dysfonctionnent, comme c'est le cas actuellement, tout le monde en pâtit. On ne peut restaurer la Justice que pour tout le monde en même temps, on ne peut pas régler le problème d'une catégorie sans régler de problème pour toutes les autres en même temps.

D'ailleurs regarde un peu les sources que tu cites (Insee): toutes violences confondues (physiques et sexuelles), 45% concernent les hommes et 55% concernent les femmes.

Alors certes les femmes sont très sur-représentées dans les victimes de trucs liés au sexe ("violence sexuelle", "exhibitionnisme", "gestes déplacés"), en attendant les violences concernent toutes les catégories de la population et la justice est dysfonctionnelle pour toutes les catégories de la population.

Ne parler que des femmes c'est passer à coté du fond du problème, et donc passer également à coté de la solution. On ne viendra en aide aux femmes en particulier qu'en venant en aide à tout le monde indistinctement.

C'est la même chose pour les peuls, les berbères, les bretons, les bambaras, les arabes, les auvergnats et les sans-ethnie (qui sont l'immense majorité, dont je fais partie).

C'est également la même chose pour les enfants : qu'ils soient violets, translucides, garçon ou fille ils ont les mêmes droits et il doit toujours en être ainsi.
Darkent

le 25/10/2017 7:17
Zesword a écrit :
Quand rien n'avance, et qu'on a été complètement meurtri, doit-on rester sagement chez soi et se dire, comme MaDuDu, que "ah bah y'en a d'autres comme moi pour qui la justice ne fonctionne pas bien, tant pis" ? N'y aurait-il pas, peut-être, des cas extrêmes (génocide, viol...) pour lesquels il faudrait que, précisément, la justice ne dysfonctionne pas ? Je ne connais pas vos vies, mais moi je peux dire que je n'ai jamais été ennuyé par ce genre de choses. Mais si ça m'était arrivé, je détesterai qu'on me demande de vouloir bien gentiment rester chez moi et de bien la fermer, parce que tant pis, la justice ne fonctionne pas, et c'est comme ça.


This.

Jericho tu gaspilles du temps à débattre vs MaDuDu.
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 25/10/2017 10:11
C'est parce que le système judiciaire dysfonctionne en général qu'il dysfonctionne en particulier pour les femmes (et pour les autres).

C'est en réglant le problème général que le particulier le sera également. Vous proposez de passer outre les institutions, sans aucune garantie ni pour les victimes présumées ni pour les accusés, et vous présentez ça comme une solution ?

C'est du grand n'importe quoi.
laquatus
Oswald Chesterfield Cobblepot

Légende
Tatanka
le 25/10/2017 10:59
Évidemment, il existe de vrais complots. Ce qu’il s’agit d’expliquer, c’est pourquoi les conspirationnistes n’envisagent l’histoire que sous cette forme, en déniant tout rôle au hasard, à l’erreur humaine et à l’évidence des faits. 


L’une des premières explications consiste à dire que la vision complotiste est utile car elle protège de l’angoisse. Dans un monde soumis à un flux toujours croissant d’informations complexes, soumis à l’incertitude, l’univers du complotiste a le mérite d’être simple : chacun des événements ou phénomènes fâcheux que l’on dénonce – la guerre, le chômage, la pauvreté, l’assassinat d’une personnalité, un attentat – a une cause unique : l’action volontaire d’un groupe, dénoncé comme l’incarnation du mal. C’est ainsi que, selon Norman Cohn, « la forme première de l’antisémitisme fut l’antisémitisme démonologique, c’est-à-dire l’idée que le judaïsme est une organisation conspirative, placée au service du mal, (…) complotant sans trêve la ruine du genre humain ».


Une vision du monde simple, donc facile à expliquer et à comprendre – ce qui en fait l’attrait, non seulement pour les inventeurs de ces complots, mais pour leur public. Les masses modernes, selon Hannah Arendt, sont avides d’idéologie, d’une vision du monde qui explique tout, ou encore, comme l’observe le sociologue Gérald Bronner, elles aiment que la réalité leur soit contée comme une bonne histoire, où des faits, même disparates, sont unifiés par un récit aboutissant à une conclusion apparemment logique.


En se donnant le rôle de dénonciateur de complots, le conspirationniste se donne une vision flatteuse de lui-même : lui, il ne croit pas tout ce qu’on lui dit, il voit la vérité cachée derrière les apparences ; en révélant ce qu’il a découvert, il rend service à la collectivité.


Certains chercheurs, en psychologie sociale, se sont également interrogés sur la personnalité des adeptes des théories du complot : retrouve-t-on les mêmes traits de caractère chez tous ? La parenté entre les raisonnements des paranoïaques et ceux des conspirationnistes est fréquemment relevée : même caractère obsessionnel, même acharnement à trouver des preuves, même aveuglement aux failles de leur argumentaire. Richard Hofstadter, dans un livre très remarqué, a ainsi dénoncé, en 1964, le style paranoïde aux États-Unis. Il relève chez les conspirationnistes des exemples de ce mécanisme de projection auquel Sigmund Freud attribuait la paranoïa : ainsi, dit-il, la John Birch Society, farouche ennemie du communisme, en imite la structure en cellules et les méthodes de guerre idéologique.


Deux psychologues suisses ont quant à eux effectué une recherche sur 198 étudiants (3). Ils ont d’abord testé leur adhésion à huit théories du complot en vogue – l’assassinat de Kennedy, le 11 septembre, la fabrication en laboratoire du virus du sida… Puis ils ont évalué, à l’aide de questionnaires, une série de traits de personnalité et cherché lesquels étaient le plus en corrélation avec une forte adhésion aux thèses complotistes. 


Deux traits sont présents dans tous les cas : la méfiance et l’anomie, c’est-à-dire le sentiment de ne pas pouvoir contrôler le monde environnant et sa propre vie. Ensuite, ils ont comparé deux sous-groupes : l’un formé de sujets qui croient surtout à des complots ourdis par des minorités (Al-Qaïda, Juifs…) ; l’autre, qu’ils ont appelé « système », dans lequel le complot est attribué à des gens en position de pouvoir (la CIA, les laboratoires…). Ils ont constaté que, si la méfiance et la peur du monde existent chez tous, le groupe « minorités » se distingue par son conservatisme social, et le groupe « système », par son irrationalité, c’est-à-dire son adhésion à des croyances ésotériques. 


Y a-t-il des différences de motivation, de personnalité entre les conspirationnistes et les gens qui, sans imaginer de complots eux-mêmes, croient facilement à ceux qu’on leur dénonce ? De degré plutôt que de nature, semble-t-il. D’après plusieurs études récentes, celui qui croit à un complot croit souvent en plusieurs complots, et se dit disposé à dénoncer des complots lui-même. Ses principaux motifs d’adhésion à ces théories sont la séduction exercée par une vision du monde simple, cohérente, divisant le monde en bien et mal, identifiant clairement la source du mal et permettant ainsi de lutter contre lui. Viennent ensuite le sentiment valorisant d’être un initié, de ne pas être un idiot succombant à toutes les formes de lavage de cerveau.

Le progrès de l’instruction semble assez impuissant à lutter contre l’attrait des théories du complot les plus extravagantes. G. Bronner, auteur de La Démocratie des crédules (2013), cite diverses études montrant que ni les terroristes convaincus, ni les membres de groupes sectaires ou délirants ne sont dépourvus d’éducation supérieure. La sensibilité au paranormal, à l’homéopathie, à l’astrologie et aux légendes urbaines est plus forte chez les gens ayant un niveau d’études élevé que chez les moins instruits. L’attentat du 11 septembre 2001 a fait l’objet d’enquêtes d’opinion. Aux États-Unis, 49 % des habitants de New York, qui ne sont pas les moins diplômés du pays, affirment que le gouvernement américain savait ce qui allait arriver et s’est consciemment abstenu d’agir…Ces opinions pour le moins vaporeuses peuvent s’expliquer. L’instruction accroît la curiosité et l’ouverture d’esprit. 


Prenons l’exemple de l’astronomie : après des siècles passés à penser que le Soleil tournait autour de la Terre, certains astronomes ont découvert que c’était la Terre qui tournait autour du Soleil. Puis on a montré que le Soleil, la Terre et les autres planètes faisaient partie d’une galaxie, et que celle-ci était une parmi des millions pareillement structurées. Du coup, la possibilité qu’il y ait d’autres êtres intelligents dans l’Univers a été prise au sérieux. On peut comprendre que des gens en viennent à admettre que des extraterrestres débarquent chez nous en secret… Bref, plus on croit que tout est possible, plus on est prêt à l’admettre.


S’il ne s’agissait que de cela, on pourrait, en effet, laisser courir les rumeurs. Mais elles sont loin d’être inoffensives. Tout d’abord, elles peuvent tuer : au Moyen Âge, on ne s’est pas contenté d’imputer des complots aux lépreux et aux Juifs, on en a tué des milliers. De nos jours, la croyance dans le « complot des Juifs » a sûrement servi d’autojustification à des auxiliaires d’Adolf Hitler. Plus généralement, taxer de complot telle ou telle minorité conduit à sa stigmatisation et contrarie ses efforts pour s’intégrer à la communauté nationale. Les rumeurs dénonçant le danger de tel ou tel vaccin suite à un complot entre laboratoires et gouvernements ont eu pour conséquence une couverture vaccinale insuffisante, à cause de laquelle des maladies comme la rougeole ou la polio ressurgissent.


Le conspirationniste, lui-même, est victime de ses croyances. Intellectuellement, elles altèrent ses facultés de jugement ; socialement, sa méfiance généralisée lui vaut d’avoir peu d’amis. Le complotisme est nuisible à la santé : aux États-Unis, des études ont montré une corrélation entre mortalité et niveau d’hostilité.


Voila, c'est pas de moi, j'ai pas les capacités d'écrire ce genre de truc, mais ça décris assez bien ma façon de voir les choses :)
laquatus
Oswald Chesterfield Cobblepot

Légende
le 25/10/2017 11:06
Dsl pour le bug de cop coll :

Source : https://www.scienceshumaines.com/theories-du-complot-notre-societe-est...

de Claudie Bert, Journaliste spécialisée dans les questions d'éducation et de société.
ZeSword
Bruxelles, Belgique

AVATAR
Problème global / particulier
le 25/10/2017 12:30
MaDuDu a écrit :
C'est en réglant le problème général que le particulier le sera également.

Évidemment, on ne peut qu'être d'accord avec ce vœu pieux. Mais est-il réaliste ? Que disent les statistiques, par ex. tiens, sur le budget alloué à ce brave ministère de la justice ?

Récemment j'ai l'impression que Christiane Taubira a essayé de faire changer les choses dans la bonne direction. Je ne suis pas certain qu'elle ait vraiment eu les coudées franches pour le faire [emoticône-euphémisme].

En l'absence de véritables réformes "réglant le problème général", que proposes-tu ? Que les victimes attendent bien sagement qu'on règle le problème, en se tapant entre-temps la double peine "je me suis faite violer, la justice ne veut pas m'écouter et j'ai perdu mon temps + mon coming out m'a coûté ultra cher en plus de tout ce que j'avais déjà subi" ?

N'est-il pas concevable que, peut-être, de la même manière que chaque problème particulier est un morceau du problème global, le problème global, lui, est également un amoncellement de problèmes particuliers ? Et que régler les problèmes particuliers un par un va dans le sens de la résolution du problème global ?
Jericho
Bretagne
Légende
le 25/10/2017 14:14
Citation :
Parce que tu en as l'habitude (c'est pas mon cas) tu trouves hypocrite de dénoncer ce mode de dénonciation ?
Donc quand tu auras l'habitude de voir les gens mourir de faim dans la rue tu trouveras hypocrite de le dénoncer ?
Ha, et comme on a l'habitude d'entendre parler de violences contre les femmes il faudrait aussi arrêter de le dénoncer, c'est trop d'hypocrisie. Non ?.


Oui, et idem pour la pédophilie, le viol, l’holocauste, et je mange des chatons au petit déjeuner.
Arrête 5 minutes de déformer mes propos, ça ne te fait franchement pas honneur. Je trouve hypocrite de dénoncer un phénomène uniquement quand ça arrange. La géométrie variable, tout ça. C’est tout.
D’autre part, pas la peine de nous faire croire que quelqu’un d’aussi averti que toi, découvre fin 2017 le phénomène de dénonciation sur internet grâce aux médias de masse. Atteindre un tel degré de nativité et d’innocence de la part d’une personne qui ne manque jamais de se flatter d’être mieux informée que les autres, ce serait spectaculaire !!!
Allez, trêve de conneries, on est pas au café du commerce , on en revient à nos moutons.

Citation :
Tu m'as demandé des statistiques sur la véracité des dénonciations sauvages des "réseaux sociaux", ne change pas de sujet. Je t'avais justement répondu que ces dénonciations n'ont aucune fiabilité et que la seule institution légitime pour en juger c'est la Justice.


Je t’ai demandé des statistiques sur la proportion d’affabulatrice. Donc une femme dénonçant sur la voie publique une personne, même un anonyme, via un réseau social, est ipso facto une affabulatrice puisque seul la justice est en droit de trancher sur ce qui est vérité et ce qui ne l’est pas ? Tu dérailles là, tu confonds tout.

Citation :
Nous sommes tous citoyens français, il n'existe pas un droit pour "les noirs", un droit pour "les blancs", un droit pour les femmes, un droit pour les hommes, etc.
Lorsque les institutions dysfonctionnent, comme c'est le cas actuellement, tout le monde en pâtit. On ne peut restaurer la Justice que pour tout le monde en même temps, on ne peut pas régler le problème d'une catégorie sans régler de problème pour toutes les autres en même temps.


Personne ne te parle d’un droit par catégories. Tu digresses encore, encore, encore.
Primo, tu affirmais que toute les agressions avaient les même origines, je te rétorque que c’est bien évidemment pas le cas, qu’il existe notamment, en droit pénal, des différences selon la nature et le motif d’une agression, preuve que les origines sont multiples.
Secundo, pour #balancetonporc, si j’ai bien suivi, certaines femmes dénoncent le fait que les agressions sexuelles dont elles seraient victimes sont mal ou très mal traitées par la justice, elles estimeraient que le regard de la société françaises, et de facto, des différents acteurs du système judiciaires, et que cela expliquerait le peu de suites judiciaires, le peu de considération, etc. Il a aussi été question d'une mauvaise formation de certains personnels judiciaires dans le cas des agressions sexuelles, et étant donné que les femmes semblent plus souvent victimes que les hommes, c'est peut être ça qui te donne l'impression que des gens cherchent à créer un droit pour les femmes ? Si c'est le cas, ça frise la paranoïa.

Tu peux enfoncer des portes ouvertes en répétant en boucle que la Justice doit être la même pour tous, à quelques exceptions prêt. Et que si elle est défaillante, elle l’est automatiquement pour tous. L’affirmation est un peu gratuite. Si le manque de moyens semble assez flagrant, il faudrait néanmoins prouver que la justice est défaillante pour tout le monde. J’ai un léger doute quand je vois un juge aux affaires familiales débordé par les dossiers, et un procès d’assise expédié en quelques semaines, ou les différences de délai entre l’affaire Fillon et celle du Modem, ou des arbitrages un peu étonnants. C'est juste une impression, mais je pense que d'autres l'ont aussi, peut être pour d'autres raisons. On peut donc concevoir que des groupes de personnes nourrissent l’impression d’être victime d’une justice à deux vitesses, ou bien encore d’une justice mal adaptée à certains phénomènes.

Citation :
D'ailleurs regarde un peu les sources que tu cites (Insee): toutes violences confondues (physiques et sexuelles), 45% concernent les hommes et 55% concernent les femmes.
Alors certes les femmes sont très sur-représentées dans les victimes de trucs liés au sexe ("violence sexuelle", "exhibitionnisme", "gestes déplacés"), en attendant les violences concernent toutes les catégories de la population et la justice est dysfonctionnelle pour toutes les catégories de la population.


Oui, et le sujet de #balancetonporc, ce sont les agressions sexuelles et le harcèlement dont son victime les femmes, c'est pas la violence en général. J’y peux rien moi.

Citation :
Ne parler que des femmes c'est passer à coté du fond du problème, et donc passer également à coté de la solution. On ne viendra en aide aux femmes en particulier qu'en venant en aide à tout le monde indistinctement.


Les femmes auraient donc spécifiquement besoin d’aide ? Il existerait donc finalement un phénomène de société qui les place en mauvaises posture, y compris face à la justice ? Contraaaaa...diction !!
Selon toi, il n’existe donc en France aucun problème dont seraient victimes plus souvent certains groupes de personnes ? Là on voit parfaitement la démarche idéologique de seconde zone, la réflexion qui se fait à l’envers :
Acte 1 : Il ne faut surtout pas faire de distinction entre les français, le principe étant qu’ils doivent tous être égaux devant la justice. toute tentative de catégorisation des français est en fait une attaque envers la France pour diviser les français.
Acte 2 : Il ne peut donc pas exister de problèmes, dans la justice française, liés à une catégorie spécifique.
Acte 3 : J’en conclus donc qu'un problème qui serait subi par une catégorie de français est en réalité le problème de tout le monde, puisque j’ai stipulé dès le début qu’il ne pouvait pas y avoir de distinction entre les français.

Citation :
C'est la même chose pour les peuls, les berbères, les bretons, les bambaras, les arabes, les auvergnats et les sans-ethnie (qui sont l'immense majorité, dont je fais partie). C'est également la même chose pour les enfants : qu'ils soient violets, translucides, garçon ou fille ils ont les mêmes droits et il doit toujours en être ainsi.


Magnifique, tu reconnais à ton insu que les enfants forment une catégorie soumis à une justice spécifique (justice des mineurs). T'en peux vraiment plus de te noyer dans tes contradictions.
Allez, j’ai d’autres choses à foutre aujourd’hui.

A plus dans l'bus.
MaDuDu
Sans le Blanc, Magic serait une erreur.
le 25/10/2017 14:34
Citation :
Évidemment, on ne peut qu'être d'accord avec ce vœu pieux. Mais est-il réaliste ? Que disent les statistiques, par ex. tiens, sur le budget alloué à ce brave ministère de la justice ?


Les statistiques disent-elles ce que la Justice va devenir, ou bien est-ce du ressort du peuple français ?

Si ça n'est pas du ressort de ce dernier c'est que nous ne sommes plus en démocratie, auquel cas en effet tout ça n'est que voeux pieux et nous devons collectivement nous organiser pour réinstaurer la démocratie.

Car la démocratie est le préalable à toute justice et à toute prospérité économique, ne l'oublions pas.

Citation :
En l'absence de véritables réformes "réglant le problème général", que proposes-tu ? Que les victimes attendent bien sagement qu'on règle le problème, en se tapant entre-temps la double peine "je me suis faite violer, la justice ne veut pas m'écouter et j'ai perdu mon temps + mon coming out m'a coûté ultra cher en plus de tout ce que j'avais déjà subi" ?


En l'absence d'institutions saines (les réformes) les individus sont livrés à eux-même. Il n'y a donc aucune solution satisfaisante en dehors de la réforme des institutions dysfonctionnelles. Aucune.

La restauration des institutions n'est pas négociable, elle est nécessaire et incontournable. Tout ce que nous pouvons faire sous des institutions dysfonctionnelles ne peut être que du "en attendant", nous n'avons pas le droit de nous accoutumer à la disparition de ce que nos ancêtres ont obtenu de haute lutte.

Nous n'avons pas non plus le droit, ni pour nous-même ni pour nos descendants, d'accepter que l'intolérable devienne peu à peu la norme.

"En attendant" aucune solution vraiment satisfaisante ne pourra voir le jour, qu'on se le dise. Cela étant dit, "en attendant" nous pouvons faire des choses au niveau individuel. Ça ne sera pas suffisant mais c'est tout ce qu'il nous reste en l'absence d'un État capable et de ses institutions.

Au niveau individuel on peut :

-Soutenir les victimes qui nous sont proches. Les autres c'est rarement possible, malheureusement.

-Être attentif à celles et ceux qui montrent des signes de faiblesse (déprime, découragement, anxiété, ...) et essayer de comprendre le plus tôt possible l'origine du trouble.

-Faire la morale à ses potes et à ses connaissances lorsqu'il y a des comportements déplacés. Dans un grand nombre de cas proposer des limites suffit à faire cesser les incivilités, si besoin le faire devant une assistance dont on s'attend à obtenir le soutien. Lorsque ça ne suffit pas il n'y a malheureusement pas de solution satisfaisante au niveau individuel (en tous cas je n'en connais pas).

Il y a sans doute d'autres choses que l'on peut faire au niveau individuel en notre époque troublée, d'autant qu'elle ne fait vraisemblablement que commencer. Ce serait un sujet de discussion utile.

Mais en aucun cas la dénonciation sauvage associée à la déshumanisation des visés ne réglera quoi que ce soit. Bien au contraire, en adoptant des moyens contraires à la justice on s'éloigne de l'idée même de la justice et de la seule solution satisfaisante : restaurer les institutions.
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